Poudlard Reconstruction

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Nous sommes en 1981. Voldemort est tombé. Les Mangemorts en déroute sont pourchassés à travers toute l'Angleterre.La société sorcière anglaise, exsangue, doit se reconstruire après cette guerre. Et si la reconstruction commençait à Poudlard ?

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2 participants

    Nouvelle année, nouveau directeur... et nouveaux problemes ?

    William Forthee
    William Forthee


    Masculin Humeur : Sombre
    Localisation : Quelque part dans Poudlard

    Nouvelle année, nouveau directeur... et nouveaux problemes ? Empty Nouvelle année, nouveau directeur... et nouveaux problemes ?

    Message  William Forthee Sam 5 Sep - 14:02

      Novembre 1981...

      William venait officiellement de débuter sa première année en tant que directeur. Il se demandait toujours pourquoi il avait, lui, été nommé à un poste comme celui-ci. Sa vie de déplacement en Angleterre lui convenait depuis ses 18 ans, depuis qu'il avait rencontré celui qui avait osé se présenter comme étant son père. Ça avait été le début du changement profond de William. Plus de blagues, plus de rire. Il était devenu "trop sérieux" auraient dit ses amis lorsqu'il était à Poudlard.

      Assis à son bureau, il lisait, pour, sûrement, la soixante treizieme fois le testament de sa défunte mère. Elle n'aurait jamais vu William devenir directeur, c'était bien trop tard. Il avait hérité de tout, mais n'avait rien été voir. Encore moins le vieil appartement moldu, près de l'hôpital sorcier, qu'il désirait plus que tout vider et vendre... mais retourner là-bas lui était pour le moment impossible. Reprendre une vie sédentaire était déjà assez compliqué comme cela. Car il n'avait jamais eu de chez lui, vivant, ou plutôt survivant, chez ses multiples employeurs.

      Il se leva soudainement. Il aurai fait peur à n'importe qui se serait trouvé là. Et il s'enfonça dans la pièce, jusqu'à arriver aux grandes fenêtres, donnant sur le parc. Il était 9 heures, on était dimanche... et William voyait, dans l'herbe, ou près du lac des élèves discuter, s'amuser, et s'envoyer, déjà, des sortilèges plus ou moins gentillets.

      Diriger Poudlard ne serait pas de tout repos. Il se rappelait encore des causes invoquées par Albus Dumbledore lors de sa démission. Il était alors devenu un "simple" sorcier, citoyen de l'Angleterre Sorcière, et était toujours membre du Magenmagot, du moins officiellement. L'entrevue entre les deux directeurs avaient duré trois jours. Trois jours de dialogues et de très longs silences. Ces silences qui, depuis la nuit des temps, disent tout mieux que les mots.

      Le professeur Dumbledore lui laissait une école de magie qui avait été en partie vidée de ses anciens professeurs. Une grande partie de l'équipe était nouvelle, composée d'adultes plus où moins jeunes. Il les avait soigneusement choisis parmi des noms que lui avait donné Dumbledore, le laissant sans ressources, car ne voulant pas lui dire qui, exactement, étaient ces personnes. Sacré Dumbledore.


      Il n'avait rendez-vous avec personne ce jour là, mais se doutait bien, avec son flair quasi infaillible (quasi seulement !), qu'au moins une personne allait trouver le moyen d'arriver dans... une trentaine de secondes ? Eleve, Prof, Personnel ? Il n'en savait rien, et ne voulait pas le savoir... Dix secondes...

    John C. Aberline
    John C. Aberline


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    Nouvelle année, nouveau directeur... et nouveaux problemes ? Empty Re: Nouvelle année, nouveau directeur... et nouveaux problemes ?

    Message  John C. Aberline Mar 8 Sep - 18:56

    Novembre 1981.

    Le brouillard prenait petit à petit possession du parc de Poudlard. Un brouillard dense, cotonneux, épais à couper au Sectumsempra. Les élèves se pressaient vers le château. Aucun ne remarqua la silhouette qui avançait au rythme de la brume. Une silhouette de taille moyenne, un peu voûtée, à la démarche incertaine. Un homme, une trentaine d'années, les mains au fond des poches, s'arrêta au pied des grandes portes de l'école et tira les dernières bouffées de sa cigarette, songeur.

    John Christopher Aberline, troisième du nom, venait d'arriver à la gare de Préaulard. Il avait volontairement "séché" le banquet de la veille, estimant qu'il aurait suffisamment souvent à s'en farcir pour se permettre de faire l'impasse sur celui-là. "Raisons de santé" serait certainement une excuse suffisante... Et puis ce n'était pas complètement faux : Ludmilla s'était mis en tête qu'il ferait sa rentrée... sobre et désintoxiqué ! Son entêtement avait d'ailleurs bien failli le tuer. Face à l'ampleur des dégats, elle avait abandonné, mais lui avait promis qu'il ne s'en tirerait pas à si bon compte.

    Pour l'heure, il restait immobile, bien que sa cigarette se fut éteinte depuis longtemps. Bien que son éducation lui enjoignit d'aller se présenter au directeur pour lui présenter ses excuses, il hésitait à rentrer. Retourner à l'école à trente ans passés était bien la dernière chose qu'il aurait imaginée faire un jour... Il en voulait d'ailleurs à Cléhadore : c'était un sale tour que celui-ci lui avait joué. Il n'en revenait toujours pas d'avoir été sélectionné pour ce poste, lui qui n'avait rien d'un enseignant. Ni formation, ni vocation, ni même l'attitude nécessaire. Car Johnny estimait que pour enseigner, il fallait se faire respecter, et l'on n'est respecté que si l'on est respectable...

    Johnny eut un frisson. Sa longue crise de manque de ces derniers jours avait laissé quelques séquelles, et notamment ce froid glacial qui le gelait jusqu'aux os. Il resserra les pans de son manteau, sans pour autant se décider à monter les marches. Beaucoup de souvenirs étaient attachés à cette école. De bons souvenirs, pour la plupart. Victoria, Cléhadore, sa bande de copains - même si la plupart d'entre eux n'avaient été que des menteurs - ses conquêtes, certaines jolies mais stupides, d'autres extrêmement intelligentes, et qui l'avaient quitté avant qu'il ne les quitte. Des mauvais souvenirs aussi. Demetrius en tête. Une énorme déception...

    Johnny secoua la tête. Il ne devait pas penser à Demetrius. Ce sale gamin - car bien qu'il eût trente ans, à présent, Johnny ne pouvait s'empêcher de le traiter de "gamin" - lui avait assez pourri la vie comme ça, et Johnny n'entendait pas laisser son souvenir s'immiscer dans sa nouvelle vie. Or, pour se sortir de ces pensées, il devait entrer. Prenant son courage à deux mains, le dernier des Aberline poussa la porte et pénétra dans le grand Hall.

    Il resta à nouveau immobile quelques instants, laissant la chaleur des lieux l'imprégner et les souvenirs remonter. Il se revoyait, la toute première fois qu'il était entré, collé aux jupes de Victoria, gamin apeuré, lâché sans parachute au milieu du monde. Il entendait encore la voix du professeur McGonagall, celle du Professeur Dumbledore, celle du Choixpeau quand il lui avait parlé. Il se revoyait avec sa "bande", à discuter de choses et d'autres, il se revoyait avec SinnFein, le dernier jour de leur cinquième année, quand elle l'avait quitté, et avec Catherine, plus tard, quand ils avaient appris que leurs familles les avaient fiancés dès leur naissance. Il se revoyait le jour où il avait définitivement - pensait-il - quitté l'école, seul avec Victoria et Cléhadore, sans un regard derrière lui.

    Johnny eut un soupir. Beaucoup de choses s'étaient produites depuis, et il avait beaucoup changé... Qu'était-il devenu ? Une loque humaine, pathétique ivrogne opiomane, incapable d'affronter la réalité. Incapable de surmonter la mort de sa Victoria. Dieu, qu'elle lui manquait !

    Un miaulement près de lui mit fin à sa rêverie mélancolique. Il baissa la tête et vit un chat gris qui se glissait le long du mur. Il sourit. Sans doute l'animal de quelque élève... Il se redressa et se mit en marche, rasant les murs, la main prête à prendre appui sur la pierre froide, au cas où... Il prit les escaliers et, s'agrippant fermement à la rampe, s'attela à l'ascension des sept étages qui le séparaient du bureau directorial. Une ascension difficile, car il avait le souffle court et la nausée toutes les trois marches. Mais il mit un point d'honneur à ne pas s'arrêter.

    Arrivé en haut, il lui fallut cependant un bon moment pour retrouver un rythme cardiaque sinon normal, tout au moins moins précipité, et un souffle plus profond. Moment qu'il mit à profit pour songer au directeur. un jeune homme - plus jeune que Johnny lui-même - très différent de Dumbledore. Sans doute pas moins capable et intelligent, cela dit... Mais pour Johnny, ce serait une première, être ainsi sous les ordres d'un jeune homme de cinq ans son cadet...

    Enfin, estimant qu'il pouvait parler sans risquer de tourner de l'oeil, Johnny remit de l'ordre dans sa coiffure et dans sa tenue, puis s'approcha de la statue de Phénix qui gardait l'entrée du bureau directorial. Le mot de passe lui avait été transmis par hibou juste avant son départ de Londres, aussi n'eut-il plus qu'à le répéter. L'escalier de pierre, en apparaissant, lui arracha une grimace, alors qu'il sautait sur une marche. Les escaliers étaient un peu sa kryptonite...

    Une fois arrivé dans le bureau, John fit un ou deux pas, silencieux, vaguement impressionné par les lieux. C'était bien la première fois qu'il y mettait les pieds, s'étant toujours appliqué, lors de sa scolarité, à ne pas avoir à y monter. Qu'on le veuille ou non, la pièce était imposante. John mit d'ailleurs une ou deux secondes à repérer le directeur, et signala sa présence par une petite toux.


    Monsieur le directeur...
    William Forthee
    William Forthee


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    Nouvelle année, nouveau directeur... et nouveaux problemes ? Empty Re: Nouvelle année, nouveau directeur... et nouveaux problemes ?

    Message  William Forthee Jeu 10 Sep - 17:18

      Encore une fois, il fallait dire que ça n'avait pas raté. Effectivement, quelqu'un était arrivé. William avait entendu la porte s'ouvrir, et la personne signaler sa présence par un bruit de gorge. Mais il ne bougea pas, attendant encore quelques instants, avant d'entendre une voix d'homme, presque rauque :

      Monsieur le directeur...

      Effectivement, William était le nouveau directeur de cette école de magie. Il n'en avait jamais rêvé, n'en avait jamais eu envie, mais avait quand même accepté ce poste, intrigué par les fonctions directoriales depuis sa plus tendre adolescence. Il se retourna, appuyant son dos sur la fenêtre. Et il dévisagea longuement celui qui était entré dans le bureau : John C. Aberline, professeur de sortilège. Oh, il se doutait bien que la candidature n'était pas de celui-ci, vu le peu de bonnes volontés qu'il avait mis dans leur entretien. Mais le jeune directeur avait eu l'intuition que c'était lui le bon, malgré les apparences. Il resta au fond de la pièce, mais, dans un geste large, il invita son visiteur à s'asseoir quelque part, sauf, bien évidemment, dans son propre fauteuil, derrière le bureau, il était aussi parfaitement libre de le rejoindre près de la fenêtre. . Il s'adressa au professeur, dans un mélange de réprobation et de bienveillance, maintenant si caractéristique de William.



      • Bonjour Professeur Aberline. Que me vaut le plaisir de votre venue dans ces lieux ?



      William avait été plus que vaguement déçu de l'absence du professeur de sortilège lors du banquet d'ouverture de l'année. Il était d'ailleurs toujours passablement en colère, et ne manquerait sûrement pas de le lui faire savoir. Il croisa ses bras, ses yeux fixés sur le visage profondément marqué du professeur Aberline.

      Le directeur savait que de dehors, il était froid, distant, et ressemblait parfois à ces serpentards apathiques qui faisaient la réputation de la maison de Salazar. Mais peu lui importait, le plus important pour lui, à cette heure, était de remplir sa fonction au mieux, et au plus efficace. Il avait déjà eu à faire au ministre, qui se demandait un peu trop pourquoi Dumbledore l'avait choisit lui à sa succession et non quelqu'un d'autre, avec une expérience plus grande, comme, par exemple, le professeur McGonagall. William avait répondu par un sourire amusé. Le ministre n'avait rien pu obtenir d'autre de lui sur ce sujet.

      Mais revenons à nos licornes. William n'était pas en compagnie du ministre anglais de la magie, mais était en présence de l'un des professeurs de cette école qu'il dirigeait depuis... hum... trois jours. William avait trouvé des renseignements à son sujet. L'homme n'avait pas connu une vie rose... Chacun avait son lot de durs choses à vivre... Mais il avouait que les siennes étaient loin d'êtres les plus faciles à vivre, et a apprécier.



    John C. Aberline
    John C. Aberline


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    Nouvelle année, nouveau directeur... et nouveaux problemes ? Empty Re: Nouvelle année, nouveau directeur... et nouveaux problemes ?

    Message  John C. Aberline Ven 11 Sep - 0:37

    Oh, ce ton ! Ce ton ! Dès qu'il l'entendit, John sentit qu'il ne serait pas si facile de faire passer la pilule de son absence au banquet de la veille. Et autant que le ton, le regard du jeune directeur lui donna fugitivement l'impression d'être retombé en enfance, face à ce père à qui le moindre prétexte suffisait pour sévir. Mais John se morigéna mentalement et se redressa. Allons, il était adulte, tout de même !

    Malgré tout, il n'était pas à l'aise face à Forthee. Il ne s'expliquait toujours pas le choix du jeune directeur, ce qui avait fait que celui-ci l'avait retenu, lui qui avait postulé "à l'insu de son plein gré" et qui avait mis si peu d'enthousiasme à se présenter à l'entretien. Et maintenant qu'il était là, maintenant qu'il était choisi, il commençait fort mal l'année. Le directeur ne regrettait-il pas sa décision, à présent ?

    John s'efforça de ne pas laisser son esprit vagabonder et répondit à la question qu'on venait de lui poser, juste avant que le silence qu'il avait laissé filer ne devienne inconvenant :


    Je viens vous présenter mes excuses pour mon absence d'hier soir.

    Question de protocole, bien sûr, en grande partie. Mais il y avait aussi une question d'honnêteté intellectuelle. John était désormais un employé de l'école, et il commençait l'année d'un fort mauvais pied. Et si, jusqu'à son arrivée à l'école, il n'y avait pas attaché plus d'importance que cela, à présent qu'il se retrouvait face au directeur, il mesurait mieux ce que cela impliquait. Malgré tous ses défauts, Johnny savait aussi à l'occasion être consciencieux...

    Déjà, il venait de se résoudre à dire la vérité si on lui posait la question. La tentative de sa soeur, les conséquences, qui n'avaient pas arrangé sa flemme naturelle et lui avaient donné un bon alibi pour ne pas quitter de suite les Cornouailles. C'était tellement facile... Mais si le directeur ne posait pas de question, alors Johnny ne dirait rien. Sa probité avait des limites.

    Le (nouveau) professeur de sortilèges s'était avancé au geste du directeur et s'était placé derrière un fauteuil, une main appuyée au dossier, mais sans s'asseoir. Le silence était retombé dans le bureau, mais Johnny, plus à l'aise dans le silence qu'avec les mots, ne se souciait pas de le briser. Calme en apparence, il observait attentivement son vis à vis. Il songea que cinq ans seulement les séparaient, mais que lui-même devait paraître bien plus âgé encore. Cette pensée ne le traumatisait pas outre mesure, mais bon, ce n'est pas des plus agréable quand même...
    William Forthee
    William Forthee


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    Message  William Forthee Dim 13 Sep - 18:47

      William haussa les sourcils. Le professeur Aberline pensait-il donc réellement que le directeur allait "accepter ses excuses" ? Il ne bougea pas. Laissant le silence s'installer, avant qu'un hibou -encore un- vienne se poser sur son bureau. Il en avait marre, c'était au moins le quatrième de la journée qui arrivait tout droit du ministère de la magie. Forcément, comme il ne prenait pas le temps de répondre, les londoniens devaient perdre patience. Il soupira, tout en se dirigeant vers son bureau. Il s'assit, prit l'enveloppe et laissa le volatile partir par la même fenêtre qui lui avait servit d'entrée. Il l'ouvrit, et parcouru rapidement ce qui y était écrit... N'importe quoi, comme par hasard. Alors il posa son regard sur le professeur de sortilège, toujours debout derrière un fauteuil.


      • Vous comprendrez que je n'accepte pas vos excuses. Votre absence est impardonnable.


      Son regard était enfoncé dans celui, qui ne vacillait pas, du professeur, de cinq ans son aîné. Respecte tes aînés lui avait si souvent dit sa mère... Oui... Mais seulement lorsqu'il était possible de le faire. Il reporta son attention à la lettre qu'il avait reçu du ministère de la magie, de la main du ministre lui-même, en lu à nouveau quelques phrases avant d'ajouter, à l'attention de John.


      • Et ce, quelles que soient vos raisons. Votre statut de Professeur vous confère ici une autorité, des droits, mais aussi des devoirs... je vous en ai déjà parlé, si mes souvenirs sont exacts.


      Et ils l'étaient, il le savait parfaitement. Il n'avait pas l'intention de procéder à un remontage de bretelles en bonne et due forme. Il n'était pas d'humeur, et il n'aimait pas faire ça. Il leva à nouveau son visage vers son visiteur, et se rappela qu'il manquait à tous ses devoirs d'hôtes. Il claqua des doigts et une armoire s'ouvrit, emplie de bouteilles aux saveurs toutes aussi différentes les unes que les autres.


      • Servez vous, professeur Aberline.


      Le sourire que le directeur avait affiché disait bien qu'il n'offrirait en aucun cas de l'alcool à son invité. Mais il en était de même pour chaque personne de l'établissement. Même lui, sûrement, n'en boirait pas. D'ailleurs, il savait déjà ce qu'il allait prendre. Il se leva et se dirigea vers l'armoire. Il prit une bouteille contenant un liquide à la limite entre le jaune et le vert, en versa un fond dans son verre avant de le compléter avec de l'eau. Qu'avait-il donc mis dans son verre ? A vous de le demander, ou bien de le deviner !

    John C. Aberline
    John C. Aberline


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    Message  John C. Aberline Jeu 17 Sep - 17:50

    John ne put complètement retenir le sourire amer qui vint étirer ses lèvres. Bien évidemment, il s'était attendu à une réponse de ce genre. Il ne dit rien. Il comprenait le directeur, d'une certaine façon. Il était évident que le staff se devait d'être présent pour le premier jour. Enfin, à quoi bon revenir une fois encore là-dessus ? Johnny ne disposait pas de tournetemps, qui lui aurait permis de revenir en arrière et d'assister au banquet pendant que son autre lui-même se serait remis des essais de Ludmilla. Il n'avait donc pas de moyen de rattraper sa bourde, sinon celui qu'il employait.

    Il finit par s'asseoir alors que le directeur se levait et déclina d'un geste l'offre de celui-ci. Il intercepta et interpréta correctement le sourire de son interlocuteur et son propre sourire se modifia. Sa réputation de pochard était-elle donc restée jusqu'ici ? Peu importait, au demeurant. Johnny connaissait ses limites et savait qu'il était actuellement au degré qu'il lui fallait pour fonctionner correctement. Il ne boirait que quand le moment serait venu de "recharger", en quelque sorte. Inutile de prendre quelque chose qui ferait baisser son taux d'alcoolémie et l'obligerait à y revenir trop vite. Son équilibre était trop fragile et trop subtil pour qu'il s'amuse à ce genre de choses.

    Il observa d'un regard intéressé la boisson que prenait Forthee. La couleur lui faisait penser un peu à l'absinthe, mais il ne pouvait pas s'agir de ça, évidemment. Ou alors, le directeur était particulièrement vicieux, ce qu'il ne pensait pas. Bref. Il garda le silence une minute de plus, puis laissa tomber en réponse indirecte à ce que lui avait dit Forthee :


    Nul ne peut offrir plus qu'il n'a. Et tout ce que j'ai à vous offrir à l'heure actuelle, ce sont mes excuses, mes regrets et ma parole de m'efforcer de vous donner satisfaction à l'avenir. Cette dernière vaut ce qu'elle vaut, mais j'ai pour habitude de la tenir.

    Aucune agressivité dans le ton. Johnny avait d'ailleurs parlé assez bas, presque à mi-voix. Il était sincère, et remarquait simplement un fait. Libre au directeur de l'entendre comme bon lui semblait.

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