Novembre 1981...
William venait officiellement de débuter sa première année en tant que directeur. Il se demandait toujours pourquoi il avait, lui, été nommé à un poste comme celui-ci. Sa vie de déplacement en Angleterre lui convenait depuis ses 18 ans, depuis qu'il avait rencontré celui qui avait osé se présenter comme étant son père. Ça avait été le début du changement profond de William. Plus de blagues, plus de rire. Il était devenu "trop sérieux" auraient dit ses amis lorsqu'il était à Poudlard.
Assis à son bureau, il lisait, pour, sûrement, la soixante treizieme fois le testament de sa défunte mère. Elle n'aurait jamais vu William devenir directeur, c'était bien trop tard. Il avait hérité de tout, mais n'avait rien été voir. Encore moins le vieil appartement moldu, près de l'hôpital sorcier, qu'il désirait plus que tout vider et vendre... mais retourner là-bas lui était pour le moment impossible. Reprendre une vie sédentaire était déjà assez compliqué comme cela. Car il n'avait jamais eu de chez lui, vivant, ou plutôt survivant, chez ses multiples employeurs.
Il se leva soudainement. Il aurai fait peur à n'importe qui se serait trouvé là. Et il s'enfonça dans la pièce, jusqu'à arriver aux grandes fenêtres, donnant sur le parc. Il était 9 heures, on était dimanche... et William voyait, dans l'herbe, ou près du lac des élèves discuter, s'amuser, et s'envoyer, déjà, des sortilèges plus ou moins gentillets.
Diriger Poudlard ne serait pas de tout repos. Il se rappelait encore des causes invoquées par Albus Dumbledore lors de sa démission. Il était alors devenu un "simple" sorcier, citoyen de l'Angleterre Sorcière, et était toujours membre du Magenmagot, du moins officiellement. L'entrevue entre les deux directeurs avaient duré trois jours. Trois jours de dialogues et de très longs silences. Ces silences qui, depuis la nuit des temps, disent tout mieux que les mots.
Le professeur Dumbledore lui laissait une école de magie qui avait été en partie vidée de ses anciens professeurs. Une grande partie de l'équipe était nouvelle, composée d'adultes plus où moins jeunes. Il les avait soigneusement choisis parmi des noms que lui avait donné Dumbledore, le laissant sans ressources, car ne voulant pas lui dire qui, exactement, étaient ces personnes. Sacré Dumbledore.
Il n'avait rendez-vous avec personne ce jour là, mais se doutait bien, avec son flair quasi infaillible (quasi seulement !), qu'au moins une personne allait trouver le moyen d'arriver dans... une trentaine de secondes ? Eleve, Prof, Personnel ? Il n'en savait rien, et ne voulait pas le savoir... Dix secondes...
William venait officiellement de débuter sa première année en tant que directeur. Il se demandait toujours pourquoi il avait, lui, été nommé à un poste comme celui-ci. Sa vie de déplacement en Angleterre lui convenait depuis ses 18 ans, depuis qu'il avait rencontré celui qui avait osé se présenter comme étant son père. Ça avait été le début du changement profond de William. Plus de blagues, plus de rire. Il était devenu "trop sérieux" auraient dit ses amis lorsqu'il était à Poudlard.
Assis à son bureau, il lisait, pour, sûrement, la soixante treizieme fois le testament de sa défunte mère. Elle n'aurait jamais vu William devenir directeur, c'était bien trop tard. Il avait hérité de tout, mais n'avait rien été voir. Encore moins le vieil appartement moldu, près de l'hôpital sorcier, qu'il désirait plus que tout vider et vendre... mais retourner là-bas lui était pour le moment impossible. Reprendre une vie sédentaire était déjà assez compliqué comme cela. Car il n'avait jamais eu de chez lui, vivant, ou plutôt survivant, chez ses multiples employeurs.
Il se leva soudainement. Il aurai fait peur à n'importe qui se serait trouvé là. Et il s'enfonça dans la pièce, jusqu'à arriver aux grandes fenêtres, donnant sur le parc. Il était 9 heures, on était dimanche... et William voyait, dans l'herbe, ou près du lac des élèves discuter, s'amuser, et s'envoyer, déjà, des sortilèges plus ou moins gentillets.
Diriger Poudlard ne serait pas de tout repos. Il se rappelait encore des causes invoquées par Albus Dumbledore lors de sa démission. Il était alors devenu un "simple" sorcier, citoyen de l'Angleterre Sorcière, et était toujours membre du Magenmagot, du moins officiellement. L'entrevue entre les deux directeurs avaient duré trois jours. Trois jours de dialogues et de très longs silences. Ces silences qui, depuis la nuit des temps, disent tout mieux que les mots.
Le professeur Dumbledore lui laissait une école de magie qui avait été en partie vidée de ses anciens professeurs. Une grande partie de l'équipe était nouvelle, composée d'adultes plus où moins jeunes. Il les avait soigneusement choisis parmi des noms que lui avait donné Dumbledore, le laissant sans ressources, car ne voulant pas lui dire qui, exactement, étaient ces personnes. Sacré Dumbledore.
Il n'avait rendez-vous avec personne ce jour là, mais se doutait bien, avec son flair quasi infaillible (quasi seulement !), qu'au moins une personne allait trouver le moyen d'arriver dans... une trentaine de secondes ? Eleve, Prof, Personnel ? Il n'en savait rien, et ne voulait pas le savoir... Dix secondes...